Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles associés au libellé Fêtes

Ohitaki-sai à Fushimi Inari Taisha

La  cérémonie  religieuse  shintō Ohitaki-sai  a lieu tous les ans, le 8 novembre, au  sanctuaire Fushimi Inari Taisha , au sud de  Kyōto . Il s'agit d'une  cérémonie  de remerciement pour la récolte du riz. Trois grands feux sont allumés et plusieurs centaines de milliers de pièces de bois où sont inscrits des souhaits ( ema ), y sont brûlés. Au début, les feux produisent une fumée telle qu'on ne voit plus rien. Puis la fumée se dissipe et les prêtres commencent à jeter les pièces de bois, pendant que d'autres prient. Au cours de la  cérémonie , un des prêtres lance dans chacun des trois feux, trois éléments sacrés. La cérémonie se poursuit jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pièces de bois. Dans la soirée, les prêtres dansent et jouent de la musique. Prévoyez de bien vous couvrir car vous serez pieds nus en plein vent. Profitez-en pour visiter le sanctuaire, célèbre pour sa succession de torii. 

Kyokusui no utage à Jōnan-gū

Kyokusui no utage , qui a lieu le 3 novembre, est un concours de  tanka   (poème de 31 syllabes), qui se déroule dans les jardins du  sanctuaire Jōnan-gū . Un ruisseau sinueux traverse ces jardins. La cérémonie commence par de la  musique traditionnelle  ( koto ) puis les participants arrivent en procession. Une  shirabyōshi   exécute ensuite une  danse . Ce concours oppose sept poètes d' Ōsaka  et de  Kyōto  qui portent des  costumes traditionnels  de l' époque Heian . Les participants sont répartis le long du ruisseau, à intervalles réguliers. Le principe est la suivant : chaque participant a en sa possession de quoi écrire et des fleurs jaunes. Il doit écrire un  tanka   avant l'arrivée des coupelles de  sake   que deux enfants mettent à l'eau. Les coupelles dérivent d'amont en aval. Quand un participant a fini un  tanka , il récupère une coupelle de  sake , la boit, dépose une fleur j...

Inoko-sai à Goō-jinja

En novembre, vous pourrez assister à de nombreux festivals. Inoko-sai en fait partie. Il se déroule tout près du palais impérial de Kyoto, en soirée.  Le festival a lieu chaque année, le 1er novembre, au sanctuaire Goō-jinja , à proximité du Palais Impérial de Kyōto. Il consiste en une cérémonie costumée suivie d'une procession aux flambeaux puis d'un dîner. La cérémonie est réalisée par des participants vêtus de kimono traditionnels de l'époque Heian. Cette cérémonie représente l'Empereur préparant des mochi (boules de pâte de riz) et les partageant avec les autres participants pour prier pour leur santé. S'ensuit une procession vers le Palais Impérial. Chaque participant porte une veste et est muni d'un lampion fournis par le sanctuaire. Après la procession, un bol de oden est offert aux participants. La soirée se termine par la confection de mochi ( mochizuki ).

Gion matsuri à Kyōto

En juillet se déroule la fête de Gion , qui, avec les fêtes d'Aoi (15 mai) et Jidai (22 octobre), forment les trois plus grandes fêtes de Kyoto. Les 17 et 24 ont lieu des parades de chars qui attirent beaucoup de monde.  La procession est bien visible dans la grande avenue Oike où sont installées les places réservées.   Le 24 juillet 2014, après quarante ans d'absence, les gens ont pu assister au deuxième défilé, Ato-matsuri.  La photo ci-dessous montre le montage d'un hoko , char de fête japonais. Au mois de juillet, Kyoto se prépare pour la fête de Gion. Les habitants de Shijo montent 32 chars, transmis de génération en génération dans chaque quartier. Celui de la photo, Naginata-boko , se met en tête de la procession chaque année. La fête de Gion est liée au sanctuaire Yasaka-jinja, qui se trouve à l'extrémité est de l'avenue Shijō-dōri. A l'origine, la fête avait pour vocation de chasser les esprits mauvais. Durant le mois de juillet, 32 chars (...

Aoi matsuri (Kyoto)

C'est l'une des trois grands fêtes de Kyōto, avec Gion matsuri et Jidai matsuri. Elle a lieu le 15 mai. Le défilé de plus de 500 personnes en costumes traditionnels se déroule du Palais impérial au sanctuaire Kamigamo-jinja, en passant par le sanctuaire Shimogamo-jinja. Les costumes des aristocrates de l'ancienne capitale sont merveilleux. En parallèle, se déroulent la fête de Kanko-sai, au sanctuaire Matsuo-taisha, au sud d’Arashiyama, et le rite de Mifune, à Arashiyama, à partir de 14h. La fête d'Aoi est précédée d'autres festivités les 3, 4, 5 et 12 mai, dont des courses de chevaux Kurabeuma-Shinji (photo ci-dessous), au sanctuaire Kamigamo. 

Tango-no-sekku

Tango-no-sekku , aussi appelé Kodomo-no-Hi , est une cérémonie visant à prier pour le bonheur et la bonne croissance des garçons, le 5 mai. Elle fait partie des 5 fêtes traditionnelles ( sekku ) que sont : Nouvel-an, Hinamatsuri , Kodomo-no-hi , Tanabata et Chōyō-no-sekku . Dans le ciel sont déployés des cerfs-volants représentant des carpes (une grande, noire, en haut ; une moyenne, rouge, au milieu ; une petite, bleue, en bas), appelées koinobori (littéralement "bannière carpe"), tandis que les maisons sont décorées d'une armure de samurai , auxquelles des offrandes de chimaki , kashiwa mochi et sake sont faites. En 1948, cette fête des garçons ( Tango-no-sekku ) est devenue la fête des enfants ( Kodomo-no-Hi ) et un jour férié national pour souhaiter le bonheur des enfants. Dans l'ancien calendrier, " tango " était le premier jour du cheval (7ème des 12 signes du zodiac chinois) du mois du cheval (mai), avant de devenir le 5ème jour du 5ème mois (5 mai)....

Sapporo Yuki Matsuri (Hokkaidō)

Il s'agit d'une grande fête de la neige à Sapporo , Hokkaidō, qui dure une semaine, début février. Plus de deux cents statues en neige ou en glace sont installées sur les avenues et dans les parcs. Le festival fut initié en 1950, par des collégiens et lycéens locaux qui créèrent 6 sculptures dans le Parc Odori-kōen. L'exposition fut accompagnée d'une bataille de boules de neiges et d'un carnaval. Contre toute attente, l'évènement de 2 jours attira plus de 50 000 personnes. Dès lors, le festival de la neige se tint tous les hivers. En 1953, pour la première fois, une imposante sculpture de neige de 15m de haut, appelée "Ascension", fut construite. En 1955, les Forces d'Auto-Défense Japonaises participèrent et créèrent une immense sculpture de neige. Pour son 10ème anniversaire, en 1959, le festival accueillit 2 500 sculpteurs sur glace ou neige et commença à faire parler de lui à la télévision et dans les journaux. Le festival de la neige de 1960 at...

Toupie

あけまして おめでとう ございます。 今年もよろしくお願いします。 Akemashite omedet ō  gozaimasu.  Kotoshi mo yoroshiku onegaishimasu.   Bonne et heureuse année à tous.  Nous vous espérons encore nombreux à nous suivre cette année.  Et pourquoi pas, au plaisir de vous voir ou de vous revoir au Japon prochainement. Les  Japonais  jouent avec des  toupies  surtout au  nouvel an . Ce  jouet  est apprécié non seulement par les enfants, mais aussi par les hommes et les femmes de tous âges. La rotation de la  toupie  est ravissante. Appelée  koma   en japonais, c'est un jouet ancien typique. Aujourd'hui encore, on voit des enfants jouer à la  toupie  partout au  Japon . Beaucoup de  Japonais  y jouaient avec des amis et des voisins dans leur enfance. De ce fait, les  toupies  sont des jouets qui les rendent nostalgiques. À  Kyōto , les femmes de la noblesse jouaient à la  toupie  penda...

Kurama et Kibune (Kyoto)

Kurama et Kibune sont deux quartiers situés en pleine nature, au nord de Kyōto. Une randonnée vers le nord vous amènera à la rencontre d'un paysage verdoyant en été et des érables rougis en automne. Dès l'arrivée à la station de Kibune, vous respirerez l'air vivifiant de la montagne. La rivière Kibune est l'un des affluents de la rivière Kamogawa. Au milieu de la montagne se trouve Kibune-jinja, un sanctuaire illustre où l'on vénère le dieu de l'eau depuis l'époque Heian où Kyōto était la capitale. Sur le chemin de visite, des restaurants et des ryōkan installent leur kawadoko (équivalent des yuka de la rivière Kamogawa) juste au-dessus de la rivière. Profitez donc d'un agréable moment de fraîcheur. La fête du feu de Kurama se tient au bas du sanctuaire Yūki-jinja, à Kurama (au nord de Kyōto), le soir du 22 octobre. Au 10ème siècle, les habitants ont accueilli le dieu tutélaire en allumant des torches, afin de prier pour la paix. Cette tradition s'e...

Shichi-go-san

Shichi-go-san signifie littéralement sept-cinq-trois. Mais pourquoi ? C'est une cérémonie durant laquelle les enfants vont au sanctuaire pour remercier les Dieux de leur bon développement et prier pour que leur avenir se déroule sans incident. Quand arrive le mois de novembre, les familles, endimanchées, affluent aux sanctuaires, les week-ends et jours fériés (3, fête de la culture et 23, fête des travailleurs), les enfants portant des sacs de bonbons appelés « chitose ame », littéralement bonbons de mille ans. Les enfants revêtent généralement un kimono pour l'occasion. Par politesse, demandez toujours la permission de prendre une photo aux parents : « sumimasen, shashin wo totte mo ii desu ka ». Si on vous dit « hai », « dōzo » ou « arigatō gozaimasu », vous avez le feu vert, sinon abstenez-vous. Depuis l'époque Muromachi, dans les clans de samurai , on pratiquait divers rites pour célébrer le développement des enfants. A 3 ans, on faisait la cérémonie de kamioki , li...

Jidai matsuri

Les fêtes  Jidai-matsuri ( jidai signifie époque en japonais), Aoi-matsuri et  Gion-matsuri sont les trois grandes fêtes de Kyōto. La fête de Jidai , le 22 octobre de chaque année, consiste en un défilé de 2 000 participants en costumes traditionnels marchant lentement du Palais Impérial au sanctuaire Heian-jingū. Ce défilé représente des scènes historiques entre les 8ème et 19ème siècle, quand la capitale était Kyōto. Les tenues et ornements traditionnels sont fidèlement reproduits d'après des documents historiques. Ce défilé de deux kilomètres commence par la troupe de samurai de la fin du 19ème siècle et finit par les deux chars transportant les Empereurs Kanmu (737-806) et Kōmei (1831-1866), les premier et dernier Empereurs de Kyōto. Des applaudissements ne cessent d'éclater depuis le départ du Palais Impérial à midi jusqu'à l'arrivée au sanctuaire Heian-jingū à 14H30.

Ohigan

Cette jolie fleur rouge, appelée higanbana , fleurit pendant la période de Ohigan, d'où son nom.  Ohigan est une fête bouddhiste en souvenir des morts, comme O-bon.  C'est une période de sept jours au cours de laquelle les gens se rendent sur les tombes de leurs ancêtres et célèbrent un office pour leurs âmes. C'est une cérémonie bouddhiste très importante. Il y en a une au printemps et une à l'automne. On fait venir un bonze à domicile pour réciter un sutra devant le butsudan familial. Le jour et la nuit étant de durée égale autour de l'équinoxe d'automne (environ 23 septembre), c'est autour de cette date qu'est fixée la semaine appelée Aki-no-Ohigan (Ohigan d'automne). Autrefois, dans le monde bouddhiste, on pensait qu'à l'Ouest, se trouvait le Paradis de la Terre Pure, un monde de paix, sans souffrance. Aux équinoxes, le soleil se lève plein ouest ; c'est donc le meilleur moment pour se souvenir de ses défunts ancêtres. Petit à petit...

Otsukimi

Otsukimi est à la lune ce que Hanami est aux cerisiers en fleurs. Il s'agit de contempler la pleine lune de septembre. Autrefois, à l'époque du calendrier lunaire, l'automne se situait dans la période du septième au neuvième mois. Le huitième mois, qui tombait en plein milieu était appelé chūjū (mi-automne). La pleine lune du soir du 15 du huitième mois était donc appelée chūjū-no-meigetsu (pleine lune de la mi-automne). Une fête était préparée pour les récoltes et il était de coutume d'admirer la lune. Cette pratique a été importée de Chine à l'époque Heian et s'est rapidement propagée. Se superposant au début des récoltes d'automne, Otsukimi a pris le sens de fête des récoltes. De nos jours, elle se situe dans la deuxième quinzaine de septembre. Depuis longtemps au Japon, le soir du 13 du neuvième mois du calendrier lunaire, se tenait une fête en remerciement des récoltes, pendant laquelle les gens avaient l'habitude d'admirer la lune. Le soir d...

Choyo-no-sekku

Le 9 septembre du calendrier lunaire, soit à la mi-octobre du calendrier actuel, les  chrysanthèmes   sont en pleine floraison. Depuis longtemps, les   chrysanthèmes   sont considérés comme des fleurs nobles et vénérés. A l'époque Kamakura, il devient même l'emblême de la   famille impériale . Le 9 septembre est un jour impair (autrefois appelé jour positif) avec le même chiffre pour le jour et le mois : 9, d'où son surnom chōyō , littéralement "positivité superposée". En Chine, ce jour là, les gens investissaient des lieux surélevés et buvaient du sake de fleurs de  chrysanthèmes  ( kikuzake ) pour vivre longtemps, pensaient-ils. En effet, les gens de l'époque pensaient que les  chrysanthèmes  pouvaient conférer l'immortalité. Cette coutume a été introduite au  Japon  à l'époque Heian. A la cour, les gens organisaient un banquet, tout en admirant les  chrysanthèmes  en fleurs ( Kangiku no en ). Par la suite, cet évèneme...

O-bon

Cette fête est un événement important pour les Japonais ; c'est une cérémonie d'accueil pour les âmes des  défunts  qui reviennent dans ce monde le jour de  O-bon . Le nom  O-bon  vient du nom d'une cérémonie bouddhiste, Ura-bon-e (célébration d'un office pour aider les âmes des ancêtres à sortir de la douleur). Autrefois, au  Japon , à cette période, il était de coutume de fêter le retour des âmes des ancêtres. S'ajoutait, à cela, une fête en remerciement pour la moisson et les bonnes récoltes. Enfin, la fête bouddhiste de Ura-bon-e s'est superposée à ces deux évènements. C'est ainsi qu'est née l'actuelle fête de  O-bon . Dans l'ancien calendrier,  O-bon  se tenait autour du 15 juillet. De nos jours, elle est plutôt fêtée autour du 15 août. Avant  O-bon , les Japonais nettoient la tombe familiale et préparent une étagère pour les offrandes.  O-bon  commence le 13 au soir. Devant la maison, on accueille les  morts ...