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Affichage des articles du 2021

Hokkaidō

Hokkaidō, d'une superficie de 83 456km² (22% du Japon), est l'île la plus septentrionale du Japon. Sapporo, son centre économique et politique, est également la 5ème plus grande ville du Japon. L'île est accessible par avion, shinkansen, bateau ou car, depuis Honshū. Le climat est doux et agréable en été, frais au printemps et à l'automne et très froid en hiver, avec un fort enneigement, particulièrement adapté aux sports d'hiver. Hokkaidō est surtout connue pour sa nature luxuriante mais elle possède également un riche passé historique et culturel. L'ancienne Ezo est la terre des Ainu (littéralement, humains), la première peuplade à avoir colonisé cette île et le sud de Sakhaline. C'est à partir du 15ème siècle que l'île commença à être colonisée par les Japonais. Le festival de la neige de Sapporo est certainement le festival hivernal le plus spectaculaire, avec des sculptures de neige ou de glace de toutes tailles. Il fut initié en 1950, par des lycé

Hanafuda

Connaissez-vous ce jeu ? Les hanafuda sont des cartes à jouer japonaises. Les cartes occidentales sont arrivées au Japon au XVIème siècle mais étaient interdites pour des raisons de mœurs. Au début du XIXème siècle, les hanafuda ont été inventées pour déjouer les interdictions. Le jeu est composé de 12 séries, correspondant aux 12 mois de l'année. Chaque série comprend 4 cartes pouvant représenter une plante, un animal ou un élément naturel ou de la vie quotidienne : le premier mois de l'année comprend la grue ( tsuru ) et le pin ( matsu ), le second mois de l'année comprend le prunier ( ume ) et la fauvette ( uguisu ), le troisième mois de l'année comprend le cerisier ( sakura ) et le rideau ( maku ), le quatrième mois de l'année comprend la glycine ( fuji ) et le coucou ( kakkō ), le cinquième mois de l'année comprend l'iris ( ayame ), le sixième mois de l'année comprend la pivoine ( botan ) et le papillon ( chō ), le septième mois de l'année comp

Ine (Kyoto)

Ine se situe à l'est de la péninsule Tango, au nord de Kyōto. C'est un village où les habitants vivent au plus près de la mer. Entourée de montagnes, vous y découvrirez une baie paisible et une petite île au large qui abritent environ 230 funaya . Ces maisons de pêcheurs, alignées sur 5km le long de la côte, ont la particularité d'avoir un rez-de-chaussée aménagé en hangar à bateaux. Les habitants d'Ine se connaissent tous et leur visage souriant est d'une douceur égale à la brise et à la houle. Il ne fait aucun doute que ce hameau peuplé de 2500 âmes est un des plus beaux villages du Japon. Vous pourrez admirer toutes les maisons du littoral depuis le bateau-taxi, Kameshima-maru. Pourraient-elles être menacées par un éventuel tsunami ? Aucune crainte à avoir à ce sujet, puisque la baie est ouverte vers le sud alors que la mer du Japon, d'où viennent les raz-de-marée, se situe au nord. Par ailleurs, la différence du niveau de la mer à marée haute et à marrée bas

Hikari-no-kyokai (Osaka)

Ibaraki Kasugaoka kyōkai , s urnommée  Hikari-no-kyōkai  ( église de lumière ), est  mondialement connue et se situe dans un quartier résidentiel d' Ibaraki, dans la préfecture d'Osaka . L'architecte qui l'a imaginée est  Ando Tadao . Le bâtiment devait être " ouvert à tous, facile d'accès, mais élégant et unique ". En 1989, malgré un budget limité, l'architecte est parvenu à réaliser un espace sacré d'une grande simplicité. M.  Ando  a créé trois bâtiments en un quart de siècle. En 1987, il lui fut demandé de tracer la première  chapelle . Le projet était une suite d'épreuves : un grand projet mais un budget limité. Alors qu'il envisageait d'utiliser du bois, les croyants lui préférèrent le béton pour sa solidité. Donc, il imagina un bloc, solennel et austère, digne d'une  église  protestante, dont l'intérieur serait éclairé par un puits de lumière en forme de croix. Alors qu'il perfectionnait ses plans, il se trouva fa

Langue japonaise

Aujourd'hui, 12 décembre, c'est la journée du kanji , au Japon.  Il existe même un musée du kanji , à Ky ō to, pour ceux que ça intéresse. Le japonais n'est parlé que dans un seul pays : le Japon. Le japonais standard correspond en fait au dialecte de Tōkyō. Il existe bien sûr d'autres dialectes selon les régions, comme le Kansaiben, parlé dans le Kinki (Ōsaka, Kyōto, ...), les dialectes des Ryūkyū (Okinawa), ceux de Kyūshū, celui de Shikoku, celui de Hokkaidō, ... Il en existe au total plus d'une vingtaine, répartis en quatre grands groupes dialectaux : ceux de l'est du Japon (Kantō, Tōhoku, Hokkaidō), ceux de l'ouest du Japon (Chūbu, Kinki, Chūgoku, Shikoku), ceux de Kyūshū et ceux des Ryūkyū (Okinawa). Ces séparations sont dues aux facteurs historiques et géographiques : le pays étant montagneux et composé de milliers d'îles, le peuple migrait rarement. En conséquence, plusieurs dialectes ont vu le jour dans cette petite nation (380 000 km²) et il ex

Ōhara (Kyoto)

À 12 km au nord de la ville de Kyōto se situe le hameau d'Ōhara. Entouré de montagnes verdoyantes, le site devient admirable en automne avec ses feuilles rouges. Vous pourrez aussi entendre la prière des moines depuis les temples comme le Sanzen-in. À la recherche du temps perdu, Ōhara est un lieu à visiter. Depuis un millier d'années, les moines femmes pratiquaient leur foi sous les auspices du temple Sanzen-in, un grand temple d'Ōhara, car elles étaient souvent écartées des autres temples. Par rapport au Enryaku-ji, le grand temple en haut de la montagne qui refusait l'entrée des femmes, ce temple bouddhiste a offert un endroit de prière sans distinction de sexe. Son jardin humide de mousse et de cyprès demeure magnifique toute l'année. A proximité de l'arrêt de bus Ōhara, vous pourrez visiter : Le temple Raigō-in : temple bouddhiste isolé en amont d'une petite rivière à côté du temple Sanzen-in. La cascade Otonashi se trouve plus loin. Oto veut dire '

Kabuki

Le kabuki est un théâtre japonais joué par les acteurs maquillés de manière insolite. En décembre, la représentation " kaomise ", littéralement salutation du nouvel an, a lieu à Kyoto chaque année. Pour le domaine théâtral, comme par exemple kabuki et kagai (quartiers de maiko et geiko ), le début de l'an est toujours en décembre et non pas en janvier. La séance de " kaomise " se déroule au théâtre traditionnel Minamiza, à côté du quartier de Gion. Par contre, en 2017, le théâtre étant en rénovation, il a eu lieu au Rohm theatre, près du sanctuaire Heian-jingu. Les plaques de la photo ci-dessus sont les noms des acteurs. Elles sont appelées " maneki ". Pour les Kyotoïtes  l'installation des affiches devant le théâtre  signifie l'arrivée de l'hiver.

Kurama et Kibune (Kyoto)

Kurama et Kibune sont deux quartiers situés en pleine nature, au nord de Kyōto. Une randonnée vers le nord vous amènera à la rencontre d'un paysage verdoyant en été et des érables rougis en automne. Dès l'arrivée à la station de Kibune, vous respirerez l'air vivifiant de la montagne. La rivière Kibune est l'un des affluents de la rivière Kamogawa. Au milieu de la montagne se trouve Kibune-jinja, un sanctuaire illustre où l'on vénère le dieu de l'eau depuis l'époque Heian où Kyōto était la capitale. Sur le chemin de visite, des restaurants et des ryōkan installent leur kawadoko (équivalent des yuka de la rivière Kamogawa) juste au-dessus de la rivière. Profitez donc d'un agréable moment de fraîcheur. La fête du feu de Kurama se tient au bas du sanctuaire Yūki-jinja, à Kurama (au nord de Kyōto), le soir du 22 octobre. Au 10ème siècle, les habitants ont accueilli le dieu tutélaire en allumant des torches, afin de prier pour la paix. Cette tradition s'e

Uji (Kyoto)

À 10 km au sud-est de la ville, se trouve un site pittoresque qui fascine les visiteurs depuis le moyen âge : Uji. Sa rivière qui prend sa source au lac Biwa, le plus grand lac du Japon, donne un panorama magnifique sur les montagnes brumeuses. Vous ne devez pas manquer le sanctuaire Ujigami, la plus ancienne construction shintoïste datant des années 1060 ainsi que le temple Byōdō-in, un pavillon considéré comme une représentation du paradis, figurant sur une des faces de la pièce de 10 yens. Ce dernier a fini sa rénovation au printemps 2014. De plus, le thé de la ville d'Uji est le plus renommé du Japon car les shōgun d'autrefois buvaient son thé en poudre, macha (prononcé matcha). Le site a également donné naissance au procédé de fabrication du thé sencha, consommé quotidiennement. Byōdō-in Situé à côté de la rivière, le temple Byōdō-in fut construit en 1052 (période Heian) par Fujiwara-no-Yorimichi. Cette époque fut marquée par l'ascension du clan Fujiwara, une famille

Shogi

Aujourd'hui, c'est la journée du shogi . Il s'agit d'un genre de jeu d'échecs japonais. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce jeu, vous pouvez visiter le lien vers la fédération française de shogi : http://ffshogi.e-monsite.com/pages/le-shogi/regles-du-jeu.html Vous pouvez également lire le manga "Le lion de mars" (titre japonais : Sangatsu no Raion ),  écrit par Chica Umino (Prix du Manga Taishō et Prix du manga Kōdansha).

Shichi-go-san

Shichi-go-san signifie littéralement sept-cinq-trois. Mais pourquoi ? C'est une cérémonie durant laquelle les enfants vont au sanctuaire pour remercier les Dieux de leur bon développement et prier pour que leur avenir se déroule sans incident. Quand arrive le mois de novembre, les familles, endimanchées, affluent aux sanctuaires, les week-ends et jours fériés (3, fête de la culture et 23, fête des travailleurs), les enfants portant des sacs de bonbons appelés « chitose ame », littéralement bonbons de mille ans. Les enfants revêtent généralement un kimono pour l'occasion. Par politesse, demandez toujours la permission de prendre une photo aux parents : « sumimasen, shashin wo totte mo ii desu ka ». Si on vous dit « hai », « dōzo » ou « arigatō gozaimasu », vous avez le feu vert, sinon abstenez-vous. Depuis l'époque Muromachi, dans les clans de samurai , on pratiquait divers rites pour célébrer le développement des enfants. A 3 ans, on faisait la cérémonie de kamioki , li

Toyokawa (Aichi)

L'un des relais les plus populaires de la route Tōkaidō, reliant Edo (Tōkyō) et Kyōto, était le 36ème relai depuis Edo, Akasaka-juku . Il se trouve dans l'actuelle préfecture d'Aichi, dans la ville de Toyokawa. A son apogée, la ville pouvait se vanter d'avoir 62 Hatago, auberges pour les voyageurs ordinaires, trois Honjin, auberges réservées à la haute noblesse et aux samurai de haut rang, et un Waki-honjin, auberge pour les nobles de rang inférieur, les samurai ordinaires et les riches roturiers. Quatre-vingt trois auberges et 349 bâtiments bordent la route d'Akasaka. Différents commerces, petits restaurants et magasins s'occupaient des nombreux voyageurs et les femmes fournissaient différents services et divertissements. Les estampes (ukiyo-e) de Hiroshige, représentant les 53 stations de la Tōkaidō, montrent des geiko se maquillant tandis que les voyageurs profitent de leur dîner. Akasaka ne se trouvait qu'à 1,7km du relai suivant, Goyu-juku (actuelle vil

Le lac Biwa et ses villes (Shiga)

Malgré ses paysages pittoresques, Shiga est encore peu connue des touristes étrangers. Situé au milieu de la préfecture de Shiga, le lac Biwa ( Biwako ), le plus grand lac du Japon, approvisionne les habitants du Kansai. La Tōkaidō et la Nakasendō, deux routes reliant Kyōto à Edo (Tōkyō), passaient par cette région. De ce fait, Shiga possède de nombreux charmes et aspects traditionnels développés par les habitants, les commerçants et les voyageurs de l'époque. Si vous cherchez une vue typique du Japon, elle se trouve sans aucun doute ici, à Shiga. De nombreux sites de Shiga sont facilement accessibles par le train JR. Vous pouvez jouir d'un panorama remarquable sur le lac depuis le train. En allant vers le nord de Shiga, vous rencontrerez des paysages toujours plus pittoresques et des quartiers traditionnels remarquablement conservés. Animé depuis longtemps par le transport de marchandises par bateau et le va-et-vient incessant des voyageurs, des temples et des villes se sont d