Ibaraki est une préfecture du Kantō, proche de Tōkyō.
Au lac Kasumigaura
Kasumigaura est le deuxième plus grand lac du Japon, après le lac Biwa (préfecture de Shiga). Il est bordé par plusieurs villes dont celle de Kasumigaura. Le lac a plus ou moins la forme d'un scorpion, le lac principal, Nishiura, formant une grosse pince gauche et les deux plus petits, Kitaura et Sotonasakaura, la pince droite et le corps. Ces trois lacs sont rattachés par de petites rivières. Il s'agit du vestige d'un lagon saumâtre, anciennement connecté au Pacifique. En 1963, la construction d'un barrage déconnecta le lagon de l'océan, ayant pour conséquence une désalinisation progressive de l'eau. Ce lac est maintenant un lac d'eau douce. A l'époque d'Edo, le lagon était réputé pour la pêche. Aujourd'hui, il est populaire pour les loisirs qu'il offre : pêche, bateau, jet-ski, vélo sur les berges... Vous pourrez également voir des bateaux traditionnels, appelés hobikisen, reproduisant la pêche au filet à l'époque d'Edo.
Dans la ville de Mito
- Jardin Kairaku-en
En plein centre de Mito, depuis la colline du jardin Kairaku-en, l'un des trois plus beaux jardins du Japon, vous pourrez jouir d'une vue panoramique sur le lac Senba et ses environs. Le jardin est conçu selon le principe du yin et du yang, mélange les styles occidental et japonais et présente une forêt de bambous, des pruniers, une forêt de cèdres du Japon, des cerisiers et un jardin fleuri saisonnier (azalées, trèfle, ...).
La réalisation de ce jardin fut initiée par Nariaki Tokugawa (1800-1861), 9ème seigneur de Mito, auteur de nombreuses réformes économiques et militaires sur ses terres, et fondateur de l'école Kōdōkan. Le parc ouvrit en juillet 1842. A proximité du parc, se trouve un bâtiment à trois étages en bois appelé Kōbuntei. Il comprend une maison principale et une annexe privative. Nariaki y invitait des écrivains, artistes et nobles pour se divertir. Ce bâtiment brûla entièrement le 2 août 1945, lors des bombardements aériens intensifs perpétrés par l'armée américaine. Sa reconstruction, à partir de 1955, prit 3 ans.
- Domaine Kōdōkan de Mito
Le Kōdōkan devint une école pour les soldats du domaine de Mito et leurs enfants, en août 1841, sous l'égide de Nariaki Tokugawa (1800-1861), 9ème seigneur de Mito, auteur de nombreuses réformes économiques et militaires sur ses terres, et fondateur du jardin Kairaku-en. L'âge minimal d'admission était fixé à 15 ans. En plus des arts martiaux (maniement du katana et de la lance, stratégie militaire), les élèves pouvaient étudier l'équitation, le confucianisme, la médecine, la pharmacologie, la littérature, l'histoire, les mathématiques et l'astronomie, à l'image des universités modernes. Le Kōdōkan était la plus grande école de ce type, au Japon, à cette époque, et a été classé comme patrimoine du Japon pour cette raison. Le dernier shōgun, Yoshinobu Tokugawa, a fréquenté le Kōdōkan pendant 5 ans. En février-mars, 800 pruniers de 60 variétés différentes y fleurissent. Le Kōdōkan possède des salles d'étude (Seichō), un dōjō (salle d'entraînement aux arts martiaux), un observatoire astronomique, un manège pour l'équitation et une zone d'entraînement militaire.
En 1872, la promulgation du système scolaire national signa l'arrêt du Kōdōkan. Il fut alors utilisé comme bureau préfectoral ou comme école temporaire.
- Musée Tokugawa de Mito
Le musée Tokugawa de Mito rassemble quelques 30 000 objets ayant appartenu à la famille Mito-Tokugawa, depuis la période d'Edo (1603-1867). Ce musée est le seul du Japon à posséder une telle collection d'objets historiques et culturels, se rapportant à des seigneurs féodaux (daimyō). Le musée fut créé en 1977 et les objets ont été donnés par le 13ème seigneur de Mito, Kuniyuki Tokugawa. Certains objets sont associés à Ieyasu Tokugawa, 1er shōgun d'Edo, à son fils Yorifusa Tokugawa et à leurs familles. Le musée abrite également le Dai Nihon-shi, le manuscrit de la Grande Histoire du Japon, et les documents historiques qui ont servi à sa rédaction.
Dans la ville de Ōarai
- Ōarai Isosaki-jinja et Kamīso-no-Torī
Ōarai Isosaki-jinja fut construit en 856, après que 2 divinités, celle de la construction et prospérité nationale (Daikoku-sama) et celle de la médecine (Sukunabikona-no-mikoto), descendirent sur la Terre, près des côtes de Ōarai, à l'emplacement exact de la porte du sanctuaire, Kamīso-no-Torī. Beaucoup de gens viennent ici pour prier pour la chance et la santé mais aussi pour photographier le torī dressé sur un récif, dans l'océan Pacifique. Au début de l'année, le soleil de lève entre les deux pilliers du torī.
Dans la ville de Ushiku
- Statue du Daibutsu d'Ushiku
Cette statue géante de Bouddha debout domine la campagne d'Ibaraki, du haut de ses 120m. C'est la plus haute statue en pied en bronze du monde. Il est possible de pénétrer dans la statue et de prendre l'ascenseur jusqu'à la plateforme d'observation, d'où vous pourrez admirer les plaines du Kantō. Dans la statue se trouvent également un temple bouddhiste, un mémorial et un espace pour la calligraphie. Au printemps, les alentours se couvrent de fleurs (cerisiers, phlox mousse).
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