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Nouvel An (Oshōgatsu)

 
あけまして おめでとう ございます。今年もよろしくお願いします。
Akemashite omedetō gozaimasu. Kotoshi mo yoroshiku onegaishimasu.

 Bonne et heureuse année à tous. Nous vous espérons encore nombreux à nous suivre cette année. Et pourquoi pas, au plaisir de vous voir ou de vous revoir au Japon prochainement.

La fête de Nouvel-an (Oshōgatsu) est au Japon l'une des plus importantes de l'année et a, à la différence de la France, un caractère familial prononcé. Les gens retournent pendant plusieurs jours (en général trois jours entre le 1er et le 3 janvier, souvent appelés sanganichi) dans leur région natale. On échange des vœux de bonne année avec ses proches, ses voisins et ses amis.

Le 31 décembre, les Japonais mangent le toshikoshi-soba, des nouilles de sarasin, et la cloche du temple sonne 108 fois (autant de coups que de désirs), afin de chasser les mauvaises choses de l'an passé. Nouvel-an est un moment très important au cours duquel les Japonais accueillent et vénèrent Toshigami-sama (Toshitokujin), qui apporte le bonheur et les bonnes récoltes. Des célébrations ont lieu à cette occasion. Le rêve fait la nuit du premier janvier est appelé "hatsuyume", littéralement premier rêve. Y voir le mont Fuji, un faucon ou une aubergine serait un excellent présage pour la nouvelle année.

“O” est un terme honorifique, “shō” signifie “commencer” et “gatsu” signifie “mois”. “Oshōgatsu” représente donc le mois qui commence une nouvelle année.

Petit lexique
  • Ganjitsu est le premier jour de l'année.
  • Gantan est le matin du 1er janvier.
  • Hatsu-hinode est le soleil apparaissant le matin du 1er janvier. En priant devant le Soleil, on souhaite le bonheur pour la nouvelle année.
  • Otoshidama sont les étrennes que l'on donne aux enfants. C'est certainement ce que les enfants attendent le plus au jour de l'an... Mais si l'on décompose le mot otoshidama, l'appellation des étrennes japonaises devient quelque peu mystérieuse. « o » est un terme honorifique sans signification particulière. « toshi » signifie « année » et « tama » (ici transformé en « dama » car précédé de « toshi ») signifie « boule ». La "boule de l'an"... 😲 D'où peut bien venir cette expression ? Autrefois, pour que la nouvelle année qui s'annonçait soit heureuse, on allait prier le dieu « Toshigami-sama » (litt. Dieu de l'année). Les gens recevaient alors du Dieu un cadeau appelé « tamamono » (litt. Don du ciel). Au Japon, on avait pour habitude de les appeler « otoshidama » (litt. Dons de l'année). En katakana, les deux « tama » (don et boule) s'écrivent de la même manière, mais pas en kanji. Il s'agit donc en fait d'un jeu de mots. Les enfants recevaient des jouets comme par exemple des hagoita (raquettes pour jouer un genre de badminton). Par la suite, on a offert des éventails pliants. Puis les enfants et les personnes de rang social inférieur ont reçu des tenugui (rectangles de coton tissé). Cela ne fait qu'une centaine d'années que les étrennes sont données en argent aux enfants.
  • Wakamizu est l'eau puisée le matin du 1er janvier. Elle est offerte au Dieu puis utilisée pour la soupe zōni et le thé. C'était autrefois le rôle du chef de famille ou du fils aîné, mais cette tradition s'est perdue.
  • Nengajō est la carte de vœux du Nouvel-an. Postées avant le 25 décembre, elles seront distribuées par la Poste le 1er janvier. On y répondra si nécessaire.

Les décorations ou shōgatsu-kazari

En décembre, le Japonais font un grand nettoyage de la maison (susu-harai, balayage des poussières) avant d'installer les décorations de Nouvel-an. Dans la maison ainsi purifiée, on installe un espace dédié au Dieu et décoré avec le kadomatsu, le shimekazari et le kagami-mochi. Le kadomatsu et le shimekazari sont enlevés entre le 7 et le 14 janvier puis brûlés.

Le shime-kazari est une corde (shimenawa) portant des décorations (bambou, daidai, fougères, ...). Sa forme varie d'une région à l'autre. Elles servent à faire fuir les esprits mauvais. Dans la ville d'Ise, elles sont laissées toute l'année et remplacées chaque année au Nouvel-an.
Le tama-kazari (litt. ornement en boule) est une grosse corde formant une boule, avec des décorations. On l'installe sur la porte d'entrée ou dans l'alcôve (tokonoma).
Le wa-kazari (litt. ornement en boucle) est une fine corde formant un anneau et portant des décorations. On l'installe dans une pièce dans laquelle il y a une source d'eau comme la salle-de-bain.

Le kodamatsu (litt. porte de pin) est une sorte de repère pour Toshigami-sama. Autrefois, on utilisait des arbres à feuilles persistantes mais ils ont petit à petit été remplacés par du pin. Sa forme varie selon les époques et la région. On l'installe en fin d'année et on le retire le 7 janvier. Cette période est appelée "matsu no uchi", littéralement "période du pin".

Le mochi-bana, littéralement "fleur de mochi" est un ornement traditionnel de saule et de fleurs artificielles en pâte de riz rouge et blanche.

Le kagami-mochi est une décoration que l'on place traditionnellement dans l'alcôve (tokonoma), jusqu'au 11 janvier, jour de kagami-biraki. Autrefois, on pensait que le Dieu vivait dans les miroirs. Les gens ont donc fabriqué des mochis ronds et plats comme offrandes à Toshigami-sama. C'est peut-être après l'époque Muromachi que la superposition de 2 mochis de tailles différentes a commencé. Le kagami-mochi se compose de :
  • shihōbeni, papier dont les 4 côtés sont teintés en rouge pour chasser les esprits mauvais ;
  • daidai (orange amère) : c'est un jeu de mot puisque daidai peut aussi signifier "de génération en génération". On souhaite ainsi que la lignée se perpétue ;
  • kushigaki (brochette de kaki) : c'est là encore un jeu de mots puisque kaki vient du verbe kaku qui signifie ramasser ou balayer de la main. La broche sert donc à ramasser le bonheur et balayer le malheur ;
  • urajiro, feuilles dont la face inférieure est blanche, pour signifier l'innocence ;
  • ebi (crevette), pour souhaiter vivre jusqu'à un âge avancé, quand le dos commence à se courber comme celui de la crevette ;
  • yuzuriha, feuilles qui symbolisent la famille et la succession des générations, comme les jeunes feuilles succèdent aux vieilles ;
  • konbu (algue) : c'est un jeu de mot, yorokobu signifiant "être content" ;
  • sanpō, c'est un petit support pour poser les offrandes ;
  • shide, ornements en papier symbolisant l'abondance des épis de riz.

Repas du Nouvel-an ou osechi ryōri

A l'origine, il s'agissait d'un repas offert au Dieu puis consommé au moment de la cinquième fête traditionnelle japonaise (go-sekku). Cette expression désigne maintenant le repas de Nouvel-an. Autrefois, la classe des samurai était très représentée et le repas du Nouvel-an correspondait à leurs mœurs ; il était très simple et essentiellement composé de légumes mijotés. Il s'est ensuite fortement diversifié et varie d'une région et d'une famille à l'autre. Voici quelques mets représentatifs de osechi ryōri.

Les accompagnements

Les trois accompagnements minimaux sont dans la région Kantō, le kuro mame, le kazunoko et le gomame, ce dernier étant remplacé par le tataki gobō dans la région Kinki.
  • Le kuro mame (haricots noirs) a une double signification : le noir chasse les esprits malins et le haricot favorise la ponctualité (jeu de mot, « mame » signifiant haricot ou assiduité).
  • Le date maki (litt. rouleau de parade) est une omelette roulée faite avec des œufs et du surimi. Elle reproduit un rouleau de calligraphie, synonyme de sagesse.
  • Le gomame (fretin) est surnommé tazukuri (litt. culture des rizières) parce que ces petits poissons étaient autrefois utilisés comme engrais dans les rizières.
  • Le kinton (litt. groupe d'or) : c'est un mélange sucré de patate douce et de châtaigne. Cette pâte jaune comme l'or prend la forme d'un kōban, ancienne monnaie japonaise de forme ovale en or ou en argent.
  • Le kōhaku kamaboko (litt. surimi rouge et blanc) est une pâte de poisson cuite à l'étuvée. Le rouge signifie le bonheur, la joie, et le blanc est une couleur sacrée.
  • Le kazunoko (œufs de hareng) symbolisent la fertilité du couple.
  • Le tataki gobō (litt. bardane attendrie) est une racine de bardane coupée en petits tronçons, bouillie, attendrie puis assaisonnée avec du mirin, du sucre et du sésame.
Les plats grillés 
  • Le kohada awazuke : le kohada (konoshiro, Konosirus punctatus) fait partie des shusse-uo, c'est à dire les poissons qui changent de nom quand ils atteignent l'âge adulte. Il est considéré comme un poisson apportant la joie.
  • Le kōhaku namasu : plat vinaigré rouge et blanc à base de radis chinois (daikon) et de carotte.
  • Le yaki zakana : poisson salé grillé (saumon, sériole, …).
  • Le ebi oni gara yaki (litt. crevettes à carapace de monstre grillées) : elles représentent l'âge vénérable où on commence à courber le dos.
  • Le tai no o kashira tsuki, littéralement la préparation de tête et de queue de daurade, est une daurade entière grillée. Il s'agit là encore d'un jeu de mot, medetai signifiant « joyeux ».
Les plats mijotés
  • Le kuwai (bulbe de Sagittaria trifolia) sert à souhaiter la fertilité du sol chaque année.
  • Les yatsugashira (litt. huit têtes) sont des taro tournés à 8 faces, comme s'ils avaient 8 visages, afin de souhaiter un poste à responsabilités.
  • Le kobumaki est un rouleau à base d'algue kobu (ou konbu). Il s'agit d'un jeu de mot, yorokobu signifiant "se réjouir".
  • Le renkon, racine de lotus, permet de souhaiter avoir un avenir clair, cette racine étant percée de trous qui permettent de voir à travers.
Les boissons
  • Le toso est un alcool de riz (sake) dans lequel on ajoute un mélange de plantes médicinales : poivre japonais sanshō, bōfū (Siler divaricatum), byakujutsu (Atractylodes macrocephala), platicodon ou campanule à grandes fleurs (kikyō), cannelier de Chine (keihi). On le boit au Nouvel-an pour pouvoir vivre longtemps.
  • Le fuku-cha, littéralement "thé de la fortune", est un thé préparé, à l'origine, avec de l'eau fraîchement puisée, et dans lequel on ajoute des prunes, des algues ou des haricots.
La soupe zōni
A l'origine, il s'agissait d'une soupe dans laquelle on mettait des mochi et d'autres ingrédients qui avaient été donnés en offrande au Dieu. Les gens pensaient qu'en mangeant les mêmes choses que le Dieu, ils recevraient son énergie. Cette soupe diffère d'une région à l'autre. Elle est préparée à base de légumes et de poisson, avec un mochi. La forme du mochi aussi varie : il est rond dans le Kinki et carré dans le Kantō. Dans le Kantō, c'est la facilité de fabrication qui a été privilégiée. On fait de grandes plaques de mochi que l'on découpe ensuite. Mais dans le Kinki, on considère que la forme carrée est symbole de querelles. En effet, entrer en conflit avec quelqu'un se dit "kadogatatsu", littéralement "faire apparaître les angles". Manger un mochi qui a des angles n'est donc pas une bonne chose.

Les baguettes de Nouvel-an ou
iwai-bashi

Littéralement baguettes de fête. Ce sont des baguettes en saule que l'on utilise pour fêter Nouvel An. Elles sont beaucoup plus longues que les baguettes ordinaires et sont affinées aux deux extrémités. Comme ça, quand vous mangez avec un côté, le Dieu du Nouvel-an mange en même temps que vous avec l'autre côté des baguettes. C'est une façon de partager le repas avec le Dieu. Elles sont en saule parce que cet arbre est considéré comme la résidence des Dieux depuis l'antiquité.

 

Hatsumōde et autres traditions


Hatsumōde est la prière faite au temple ou au sanctuaire, à l'occasion du Nouvel-an. A l'origine, les gens visitaient le sanctuaire du Ujigami-sama ou du point cardinal favorable de l'année (ehō), de leur quartier. Les gens vont maintenant plutôt dans les sanctuaires les plus populaires comme Heian-jingū à Kyōto. Autrefois, et encore aujourd'hui, les gens veillaient la nuit du 31 décembre (o-misoka) afin d'accueillir Toshigami-sama et prier.

La hamaya est une flèche sacrée qui apporte le bonheur. L'arc permettant de décocher cette flèche s'appelle hamayumi. "Hama" signifie "vaincre les démons".

Le ema, littéralement "tableau cheval", est une plaquette sur laquelle les gens inscrivent leurs vœux. Ils suspendent ensuite ces plaquettes dans les temples, les sanctuaires ou bien les ramènent chez eux. Autrefois, on donnait un vrai cheval. Mais il a depuis été remplacé par ces petites plaquettes généralement en bois, mais parfois aussi en argile.

Le ujigami-sama représentait autrefois l'ancêtre du clan régnant dans la région. Il a progressivement été assimilé à Ubusuna-gami, dieu protecteur du lieu de naissance et Chinju-no-kami, dieu tutélaire de la terre. Les sanctuaires abritant ce dieu sont donc très populaires.

Le shishimai est une danse endiablée. Les danseurs portent un masque représentant la tête d'un lion. Elle a pour but de faire fuir les démons. Cette danse est originaire de Chine. Il existe différents types de danses, en fonction des régions.


Les jeux de Nouvel-an

Ces jeux anciens permettaient de faire entrer le bonheur et chasser les mauvais esprits, en s'amusant.

Le cerf-volant fut importé de Chine à l'époque Jidai. Il permettait de prédire si la première récolte de riz serait bonne ou non. Il fut ensuite utilisé sur les champs de bataille pour transmettre des informations. Son usage se démocratisa à la période Edo.

Le ogura-hyakunin-isshu, littérallement "Ogura, 100 personnes, 1 poème", est un jeu de cartes. Fujiwara no Sadaie, poète de l'époque Kamakura, a rassemblé, à partir de l'époque Nara, les poèmes de 100 poètes, dans sa villa du Mont Ogura, près de Kyōto. Pour chacun des 100 poètes, il y a 1 poème dont chaque moitié est écrite sur une carte. Le but est de rassembler les deux moitiés pour avoir le poème en entier. Une personne lit la première moitié du poème et les joueurs doivent retrouver la carte complémentaire. Il est donc préférable de connaître ces poèmes...

Le sugoroku est un genre de jeu de l'oie qui a vu le jour en Inde et a été importé au Japon à l'époque Nara, via la Chine. Les dessins sur le jeu n'ont été ajoutés qu'à la période Edo.

Le hanetsuki est un genre de badminton. Le volant est un noyau dur en bois de mukuroji (arbre à savon, Sapindus mukorossi), décoré de plumes d'oiseaux. Autrefois, frapper les plumes servait à chasser les esprits mauvais. A la période d'Edo, on offrait aux filles une raquette (hagoita), pour leur souhaiter une bonne croissance. Cette coutume perdure aujourd'hui.

La toupie est un jeu ancien, connu dans le monde entier. Autrefois, on utilisait des glands ou des coquillages taillés pour jouer. Les toupies actuelles ont été amenées du royaume de Koryo, dans la péninsule coréenne, à l'époque Heian, sous le nom de "koma". Ce nom est resté, puisqu'en japonais, "toupie" se dit "koma".

Le iroha-garuta est un jeu de carte associant un phonème illustré par un dessin et un proverbe, comme par exemple, "i" avec la représentation d'un chien (chien se dit "inu") et "le chien qui marche peut aussi atteindre le bâton" (la chance sourit aussi à ceux qui ne l'attendent pas). Ce jeu permet d'apprendre les caractères japonais ainsi que les sagesses populaires.

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