La préfecture de Toyama est accessible depuis Tōkyō par le shinkansen, ligne Hokuriku. Cette ligne devrait être prolongée jusqu'à Kyōto.
Dans la ville de Nanto
- Villages de style gasshō-zukuri
Shirakawagō (préfecture de Gifu), extrêmement touristique, n'est pas le seul village de style gasshō-zukuri classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Oubliez le temps au milieu de ces paysages magnifiques et authentiques des campagnes japonaises d'autrefois. Vous apprécierez, le calme, la tranquillité et le charme particulier à chaque saison. Dans ce village, vous pourrez admirer 23 maisons, toujours habitées, aux toitures de chaume de style gasshō-zukuri. Un point d'observation permet de voir le village dans son intégralité.
Ce village séculaire et pittoresque est un site idéal pour se détendre. Vous pourrez y découvrir de magnifiques paysages mais aussi l'histoire et les traditions du village. Seules 9 maisons de style gasshō-zukuri existent encore ; l'une d'elles a été transformée en Musée du folklore de Gokayama et une autre, le Ensho-no-Yakata, permet aux visiteurs de découvrir la culture et le style de vie des Japonais d'autrefois.
Dans la ville de Takaoka
Cet ensemble de bâtiments, célèbre pour son agencement majestueux, est en partie classé Trésor National du Japon depuis 1997 (Sanmon, Butsuden et Hatto). Les bâtiments sont typiques du style architectural des temples zen du début de la période d'Edo (1603-1868) et reflètent la puissance du domaine de Kaga (Provinces de Kaga, Etchū et Noto). Ce temple bouddhiste de l'école zen sōtō-shū, était le temple familial des Maeda et fut édifié par le troisième seigneur de ce domaine, Maeda Toshitsune.
Dans la ville de Toyama
Ce musée a pour objectif de montrer aux générations futures les risques liés aux pollutions environnementales. Il s'intéresse plus particulièrement à la maladie Itai-itai, une des 4 maladies apparues au Japon après la seconde guerre mondiale, à cause de la pollution. « Itai » signifie « j'ai mal », un des symptômes de cette maladie. L'activité minière non réglementée de la région est à l'origine d'un empoisonnement au cadmium des eaux de la rivière Jinzū-gawa, provoquant des symptômes chez les gens qui consommaient directement (boisson) ou indirectement (riz, poisson) cette eau.
Dans la ville de Tateyama
- Cascade Shōmyō-taki
Il paraît qu'y voir un arc-en-ciel vous portera chance... Les eaux de la rivière Shōmyō-gawa, un affluent de la rivière Jōganji-gawa, chutent de 350m de haut, au milieu d'un nuage d'embruns. Au début de l'été, alimentée par la fonte des neiges du mont Tate-yama, la cascade est particulièrement puissante. Elle se trouve à environ 1260m d'altitude. A partir du mois d'avril, et jusqu'au mois de juillet, la fonte des neiges du plateau de Mida-ga-hara fait surgir une cascade jumelle à sa droite, la cascade Han-no-ki-taki. Quand le volume des eaux est exceptionnellement important, une troisième cascade apparaît encore plus à droite, la cascade Sōmen-taki. Les dernières neiges du printemps, les forêts luxuriantes de l'été, les couleurs rougeoyantes de l'automne... le spectacle est appréciable en toute saison.
- Refuge de Murodō
Construit en 1726, il s'agit du plus ancien refuge de montagne du Japon, utilisé jusque dans les années 1980. Les colonnes en bois de 30cm d'épaisseur proviendraient de la forêt vierge de Bijodaira. Il fut alors classé Bien culturel du Japon et un nouveau refuge fut construit sur un terrain contigu pour accueillir les randonneurs. Le refuge de Murodō fut démonté et réparé. Des fouilles, organisées à cette période, ont révélé des reliques religieuses du 12ème siècle ainsi que les fondations en pierre d'un bâtiment du 15ème siècle. Il est désormais établi que des moines et des ermites pratiquaient des rites religieux à cet endroit depuis la période de Kamakura (1185–1333).
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