L’atterrissage sur l’astéroïde situé au-delà de la lune ainsi que son retour sur Terre sont une première mondiale. « J’étais près de renoncer à ce projet deux fois », dit M. Junichiro Kawaguchi, professeur de JAXA (Japan Aeroport Exploration Agency) et initiateur du projet Hayabusa.
La première crise est arrivée en décembre 2005, dès l’atterrissage sur l’astéroïde : une fuite de carburant a provoqué l'interruption des communications et l’appareil a disparu. L’autre a été la panne du moteur ionique (moteur principal) en novembre 2009. Tous les intéressés ont pensé que son retour était sans espoir.
La conception de ce défi ambitieux avait vu le jour il y a un quart de siècle. À cette époque, le Japon était encore novice dans le domaine du sondage spatial. « Ce n’est pas possible même pour les États-Unis, encore moins pour le Japon », disaient des gens au début. Toutefois, après avoir surmonté plusieurs difficultés, on a surnommé cette sonde « Fushicho (Phénix) ».
« Alors que l’on avait fait tant d'efforts, c’est grâce à Hayabusa elle-même que ce projet a porté ses fruits. On a eu tellement de chance », dit le professeur.
Malgré son usure, Hayabusa avait continué à répondre aux
instructions depuis la Terre et réalisé un grand exploit : l'aller-retour vers l’astéroïde.
Elle a été entièrement consumée, après avoir transmis des fragments de l’astre en
cadeau aux êtres humains.
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