Pour ceux qui ne connaissent pas cette spécialité culinaire japonaise, il s'agit de haricots de soja bouillis puis fermentés. Ils sont rendus visqueux et gluants par la fermentation due à une levure. Le nattō se consomme généralement avec le riz blanc, accompagné de shoyu et de karashi. Le nattōjiru est une soupe miso contenant du nattō hâché. Le nattōmaki est un makizushi fourré au nattō. Pour d'autres recettes (en anglais) :
La taille des haricots est variable, mais les acheteurs ont tendance à privilégier les petits haricots. Les haricots sont lavés pour enlever les impuretés. Ils sont ensuite mis à tremper, jusqu'à ce que leur poids atteigne 2 à 2,3 fois leur poids initial. Ceci favorise le processus de cuisson. En hiver, il faut compter 17 à 18 heures de trempage contre 7 à 8 heures en été. Les haricots sont ensuite cuits à la vapeur pour les stériliser en surface et les ramollir. Les haricots sont ensuite ensemencés avec des levures de nattō puis conditionnés. Lors du conditionnement, de l'air est laissé afin de favoriser le processus de fermentation. Celui-ci se déroule à 38-42°C, pendant 16 à 24 heures. Ils sont alors immédiatement refroidis (température ambiante) puis réfrigérés (5°C) pour arrêter la fermentation.
Son odeur un peu forte et son aspect peu attrayant en font un met peu apprécié des étrangers. Les Japonais ont coutume de dire qu'il faut goûter au moins 5 fois le nattō avant de pouvoir l'apprécier.
Le nattō est très riche en protéines mais ne contient pas de cholestérol. Il contient également des fibres, des vitamines (B1, B2, C, E) et des minéraux (K, Na, Fe, P, Ca).
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